À Eaubonne soutenons nos commerces

Préservons, soutenons, encourageons le développement de nos commerces  afin de dynamiser l’activité économique locale et la vie de tous les quartiers.

Les commerces eaubonnais qui proposent la livraison à emporter, à domicile et ou le clique et collecte
Le commerce de proximité : le cœur battant d'Eaubonne

Les commerces eaubonnais qui proposent la livraison à emporter, à domicile et ou le clique et collecte

Afin de soutenir l'activité des restaurateurs eaubonnais en cette période difficile, la ville a recensé les établissements qui livrent à domicile.

Le commerce de proximité : le cœur battant d'Eaubonne

Face à la crise sanitaire et économique qui frappe le pays depuis maintenant près de neuf mois, les commerçants d’Eaubonne tentent de résister.

En mars dernier, la Covid-19 s’est brusquement invitée dans notre quotidien, bouleversant profondément nos vies. Cette crise, dont nous continuons de subir les assauts, avec leurs conséquences sanitaires, ébranle durement notre économie. Au niveau local, les commerçants ne sont pas épargnés. Beaucoup de boutiques ont été obligées de baisser le rideau pendant le confinement, entraînant un manque à gagner important qu’il leur sera difficile de combler. Avec la mise en place de l’état d’urgence sanitaire et les nouvelles mesures de restriction qui l’accompagnent, beaucoup craignent de voir s’éloigner encore un peu plus les clients. Un nouveau coup dur à quelques semaines des fêtes de fin d’année.

Résilience et esprit d'entreprendre

Toutefois, cet événement sans précédent a aussi révélé la formidable capacité des commerçants de rue, du marché et des restaurateurs à se réinventer afin de poursuivre leurs activités. En particulier, le développement de la vente à emporter ou de la livraison et la mise en place du « click and collect » ont permis aux Eaubonnais de continuer à s’approvisionner en produits du quotidien. Pour encourager ce mouvement, la Mairie s’est mobilisée pour relayer au maximum via ses outils de communication numériques (site internet, réseaux sociaux et panneaux lumineux) les informations concernant les commerces ouverts. Cette période a également été pour beaucoup d’habitants l’occasion de (re)découvrir leurs commerces de proximité, la boulangerie ou la boucherie du coin de la rue, l’épicerie du quartier. Depuis, en dépit d’un contexte incertain, de nouveaux commerçants, notamment des restaurateurs, ont ouvert,preuve de leur capacité de résilience mais aussi de leur envie d’entreprendre à Eaubonne. À nous de les soutenir en retour.

La parole à

Tom Morisse, adjoint à la Maire, délégué à l’Économie et à la Vie locale
« Cette crise nous oblige aujourd’hui à repenser nos modes de consommation. Avec le confinement, de nombreux habitants se sont davantage tournés vers les commerçants proches de chez eux, illustrant ainsi le rôle majeur joué par le commerce de proximité dans notre quotidien, sur le plan économique, mais aussi social, et en tant qu’acteurs de l’animation locale. Les commerçants de proximité sont le cœur battant d’Eaubonne. Il nous faut les préserver, les soutenir, encourager leur développement afin de dynamiser l’activité économique locale et la vie de tous les quartiers ».

Les nouvelles tables d'Eaubonne

Eaubonne renouvelle sa carte de restaurants avec l’ouverture de plusieurs adresses. Et il y en a pour tous les goûts.

Food Factory : The burger place

Ils ont pris leur temps pour ouvrir leur restaurant. Et bien leur en a pris. « Avec la crise sanitaire, on a fait le choix de ne pas se précipiter et de bien finaliser notre projet », soulignent Halim et Farid, les deux gérants de Food Factory. Résultat : un cadre à l’ambiance cosy mêlant tables en bois, chaises en métal, objets rétro et une carte orientée fast-food proposant différents burgers, plats de brasserie, pâtes et salades. « On a voulu créer un restaurant avec des plats à des tarifs accessibles et qui plaise à la fois aux jeunes et aux familles… », expliquent les deux entrepreneurs, qui ont grandi à Eaubonne. « Avec ce projet, on souhaitait devenir acteurs de notre ville ». C’est chose faite ! L’instauration du couvre-feu a quelque peu douché leur enthousiasme : « on essaie de développer la livraison à domicile mais c’est pas évident », souffle Halim. Toutefois, les deux amis d’enfance gardent espoir.
Food Factory - 26, avenue de Paris
Tél. : 07 88 25 01 81 / 09 51 64 90 22

Le Roxane Café : brasserie chic

Les habitants de la résidence Roxane, place Aristide Briand, ont désormais leur café en pied d’immeuble. Et la brasserie du même nom, ouverte depuis mi-octobre, attire l’œil avec sa grande vitrine de couleur bleue à l’aspect rétro. À l’intérieur, on retrouve les codes des cafés parisiens avec son carrelage art déco, son grand comptoir en zinc, ses banquettes rouges, ses tables et ses chaises bistrot et ses luminaires suspendus. Côté restauration, le café propose une cuisine simple mais de qualité avec un plat du jour et une carte de plats de brasserie. « Notre objectif est de proposer un service de qualité toute la journée de 6h30 à 20h30 dans un espace où les clients se sentent bien. On espère ainsi contribuer au dynamisme du quartier », souligne Patrick Afsar, le gérant du Roxane Café.
Roxane Café – 7, place Aristide Briand
Tél. : 01 39 59 31 56

Le flan de Beauvais : s'invite au marché

Cette année, un nouveau commerçant a rejoint les étals du marché. Il s’agit de la maison beauvaisienne Savary, venue proposer ses spécialités gastronomiques de flan dans leur joli cerclage de bois. Créé en 2010 par le pâtissier Benoît Savary, ce gâteau est parti pour conquérir le palais des Eaubonnais comme il a déjà séduit celui des Beauvaisiens.
Les mardis, vendredis et dimanches sur le marché

O’Distingo : menus de chef

Derrière les vitrines en métal laqué, on devine l’ambiance moderne et chaleureuse de la nouvelle adresse « bistronomique » d’Eaubonne. Installé avenue de l’Europe, au sein des bâtiments entièrement restaurés par la Ville, le restaurant O’Distingo a connu un succès immédiat. « La première semaine, on a même été surpris par l’engouement des clients. Ça a été un peu difficile. On n’avait pas encore pris nos marques. Il a fallu très vite s’adapter », se souvient Carole Barbet, la gérante de l’établissement. Depuis, les équipes en salle et en cuisine ont trouvé leur rythme de croisière pour servir jusqu’à 65 couverts le samedi soir. Au menu : des produits frais et de saison, savamment assemblés par le chef Antoine Bertin, et une jolie carte des vins. Si le lieu séduit les particuliers par son atmosphère cosy et sa cuisine, sa configuration et l’aménagement d’une salle de réunion à l’étage lui permettent également d’attirer les entreprises ou les associations pour des séminaires ou des réceptions. Les Rotary Club d’Eaubonne et de Saint-Gratien y ont d’ailleurs déjà pris leurs habitudes chaque semaine. Avec la mise en place du couvre-feu le 17 octobre dernier, le restaurant a dû interrompre son service du soir. « Pour compenser, on a décidé d’ouvrir le dimanche midi et de proposer un long service jusqu’à 15h », souligne Carole Bardet, avant de poursuivre : « Ça va aussi permettre aux équipes de se reposer un peu. On va en profiter pour travailler nos menus de fin d’année et peaufiner la décoration ». Surtout, rester positif !
O’Distingo – 12, avenue de l’Europe
Tél. : 09 83 61 63 56
www.odistingo.fr

Smoke in truck

C’est le nouveau rendez-vous des amateurs de food trucks. installé avenue Voltaire tous les vendredis soirs, Rémy cuisine dans son camion différents plats à base de bœuf et de dinde fumés dont il s’est fait une spécialité, et de produits issus de l’agriculture raisonnée et si possible en circuit court. Une véritable reconversion pour cet Eaubonnais, ancien salarié de l’industrie, qui a eu le déclic après avoir vu le film Chef il y a deux ans. Et c’est pas de l’enfumage !
Smoke in truck – 2, avenue Voltaire
Les horaires sont adaptés en raison du couvre-feu :
le vendredi de 18h30 à 20h45 07 84 59 16 27
https://www.facebook.com/smokeintruck 

24 heures avec…

7H30

Alors que dehors, un flot continu de passants se dirige vers la gare, derrière la vitrine de la Boucherie de la Gare, rue du Général Leclerc, on s’affaire déjà sur le billot. Revenu de Rungis à 6h, l’artisan Jean-Charles Illand est à pied d’œuvre avec son équipe pour mettre en place ses produits avant l’ouverture. Arrivé en 2015, il fut l’un des premiers commerçants à s’installer dans la nouvelle zone d’activités de la gare. Un choix qu’il ne regrette pas : « Le secteur a bien évolué avec des commerces de qualité et une zone de chalandise qui augmente avec les nouvelles constructions. On attire aussi des clients des villes avoisinantes. C’est pour ces derniers surtout qu’il faut améliorer le stationnement… Heureusement, on bénéficie du parking de l’Intermarché ».

10H

Dans la boutique de l’Otarie Gourmande, fabriquant de dragées et de chocolats installé sur Eaubonne depuis 36 ans, Armand prépare les quelques commandes du week-end. « Avec la crise sanitaire, je tourne à seulement 10 % de mon activité habituelle. La plupart des mariages, des communions ou des baptêmes ont été annulés ou reportés. Et lorsqu’ils ont lieu, les clients limitent volontairement le nombre de convives. J’espère vraiment que la situation sanitaire s’arrangera en 2021. En attendant, on fait le dos rond », explique le gérant de la boutique, l’une des dernières de cette entreprise artisanale et familiale créée en 1946.

13H

Au Triskell, c’est l’heure du coup de feu ! En cuisine, le chef « enchaîne les tubes » sur le bilig, la traditionnelle crêpière bretonne, pour la dizaine de clients attablés. Dans cette crêperie du centre, la clientèle se fait toutefois moins nombreuse depuis la sortie du confinement. « Heureusement, beaucoup de nos habitués nous soutiennent mais les gens sortent moins, surtout les personnes âgées que l’on ne voit quasiment plus », note Isabelle Gervais, à la tête de la crêperie depuis près de 10 ans. Pour s’adapter aux mesures sanitaires, la gérante a dû supprimer près d’un tiers de ses couverts en salle.

14H30

Dans le salon de coiffure Is’Addict, de l’avenue de Paris, la seconde vague liée à la Covid-19 occupe largement les conversations en cette fin septembre. « On espère qu’il n’y aura pas de reconfinement », insiste Isabelle à la tête du salon depuis 2000. Rouvert depuis la mi-mai, son salon a retrouvé une activité normale. « À la reprise, j’ai contacté mes clients pour les rassurer et gérer les rendez-vous. On a redémarré tout de suite plein pot. Il faut dire que certains avaient eu le coup de ciseau un peu maladroit en voulant se couper eux-mêmes les cheveux ! », sourit la gérante.

18H

À l’heure où les bureaux se vident, c’est le moment où se remplissent les cours collectifs du Lady Coach Club, l’espace de fitness installé à deux pas de l’hôtel de ville. Mais depuis le 17 octobre et la décision de la Préfecture de fermer les salles de sport en raison de la situation sanitaire, c’est depuis chez elles et en ligne que les adhérentes doivent suivre les séances de stretching, zumba ou lady boxe. « C’est un nouveau coup dur pour nous mais comme pendant le confinement, on essaie de trouver des solutions comme la mise en place de cours en vidéo. Ça nous a permis de tenir et de garder le lien avec nos adhérentes qui sont revenues à la rentrée », soulignent Dennis et Réda, les deux coachs et gérants qui espèrent bien pouvoir rapidement reprendre leurs activités en présentiel.

20H
C’est l’heure pour la Boucherie de la Gare de baisser le rideau après 12 heures de travail. Au Triskell, on teste le service du soir en dépit du couvre-feu à 21h. « On verra ce que ça donne au bout d’une ou deux semaines. Le plus dur, c’est que l’on n’a pas de visibilité. C’est compliqué de travailler dans ces conditions. On a aussi maintenu la vente à emporter mais ça ne fait pas tout ».